Blog sur la pratique de la lutte Sénégalaise

La lutte est un sport comme tout autre qui intéresse beaucoup de personnes. Au Sénégal, elle demeure une discipline très suivie au point de susciter l'intérêt de plusieurs amateurs. Si vous ne savez rien de ce sport, lisez de cet article. Il vous présente l'histoire et les règles de la lutte traditionnelle sénégalaise.

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L'histoire de la lutte au Sénégal

La lutte sénégalaise est une pratique traditionnelle qui a commencé par l'affrontement de combattants venants des villages voisins, dans des championnats appelés mbaapat. Le vainqueur remportait des céréales, du bétail, et d'autres biens. Ce sport a connu par la suite une avancée considérable, en ce sens qu'il a commencé à avoir de l'envergure au Sénégal et même à l'extérieur. Parallèlement, les prix ne faisaient que croître.

Parler de l'histoire de la lutte sénégalaise revient à évoquer les précurseurs de ce sport. Nous pouvons citer à cet effet :

  • Double Less ;
  • Falaye Baldé ;
  • Mbaye Gueyé dit tigre de fass et son frère Moustapha Gueyé, le roi des Arènes Mangas 2.

Toutes ces personnes ont marqué l'histoire de la lutte au Séngal, mais le sport va prendre plus d'envergure en se professionnalisant grâce à Mohamed Ndao dit tyson. Le nombre de combattants ne fait que croître, et les cachets commencent à dépasser le million de Francs CFA. Avec les médias à l'appui, ce sport traditionnel sénégalais s'est vu accueillir un blanc, en la personne de Fabrice Allouche, ex-champion du monde kickboxing. Ce dernier intègre les lieux d'apprentissage de lutte en tant que préparateur physique et mental. Par la suite, l'espagnol Ruban Espino dit le lion blanc y a adhéré, avec des victoires qui ont suscité de l'engouement.

Aujourd'hui, ce sport connaît une avancée avec des sponsors et autres, sans oublier les champions qui se succèdent.

Les rituels et les règles de la lutte sénégalaise

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Les rituels, baccou, s'opèrent avant le combat (généralement les samedis et dimanches). Il s'agit là d'une pratique visant à intimider l'adversaire et séduire le public au maximum. On note la présence de griots qui font l'éloge du combattant, au rythme du tam-tam. On note également la présence d'un marabout dont le rôle est de protéger les combattants des mauvais esprits, ou des sorts que l'on pourrait leur lancer. Ils les protègent aussi des génies, car ceux-ci aiment beaucoup plus les héros. Il y a aussi le ballet appelé ndawrabine, exécuté pas des femmes en tenue traditionnelle, dansant avec leur foulard tout le long de la lutte.


Les règles de la lutte au Sénégal

À la différence du football, du basket-ball, et autres, la lutte sénégalaise est moins réglementée, cependant, le sport est bien rigoureux et complexe avec quelques règles pratiques.

  • La durée est de 10 minutes, et ce à 2 reprises. Il peut y avoir aussi des prolongations, en fonction de la circonstance.
  • Les combattants doivent se présenter sur la piste sans objets de protection. Ils combattent les mains nues.
  • Le jeu se termine quand l'un des combattants chute. Cette chute se traduit par les fesses, le dos ou la tête au sol, ainsi que lorsqu'il y a 4 appuies (genoux et mains au sol).
  • Lorsque l'un des lutteurs n'a plus de bonnes capacités physiques et/ou morales, la victoire est accordée à l'autre lutteur.

Voilà, vous savez désormais tout sur la lutte au Sénégal. Alors, si ce sport vous intéresse, nous vous recommandons un voyage dans ce pays pour assister à une compétition.

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